La chaire de recherche sur l’homophobie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) lance un questionnaire pour évaluer les services sociaux et de santé offerts aux personnes résidentes du Québec qui se définissent comme lesbiennes, gaies, bisexuelles, bispirituelles, transgenres, transsexuelles (LGBT).
Cette étude porte sur les besoins en matière de santé des personnes qui se définissent comme lesbiennes, gaies, bisexuelles, bispirituelles, transgenres, transsexuelles (LGBT), incertaines ou en questionnement. Elle aborde aussi l’accès et l’utilisation des services sociaux et de santé par ces personnes et les difficultés qui peuvent se poser à cet égard. Il y a peu de connaissances scientifiques disponibles sur ce sujet au Québec. Il s’agit d’une des premières recherches portant sur les services sociaux et de santé et les personnes LGBT.
Ce questionnaire en ligne est disponible durant la période comprise entre les mois de novembre 2012 et septembre 2013. La recherche servira à l’amélioration des interventions et de l’ensemble du réseau de la santé et des services sociaux au Québec, lequel est de plus en plus incité, par des politiques gouvernementales, à reconnaître et à desservir cette population sur tout le territoire de la province.
Si vous résidez dans la région de Montréal, une série de questions vous seront posées sur votre connaissance et votre utilisation des services offerts par le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Jeanne-Mance, partenaire principal de cette étude.
Les objectifs de la recherche sont de :
- pour la région de Montréal, documenter les pratiques déjà développées par le personnel du CSSS Jeanne-Mance amené à offrir des services à cette population, et, pour l’ensemble du Québec,
- déterminer dans quelle mesure les services offerts comblent les besoins et c) formuler des recommandations pour améliorer les services et la formation du personnel.
L’équipe de recherche se compose de : Jean Dumas, stagiaire postdoctoral au CSSS Jeanne-Mance et chercheur principal, Line Chamberland, professeure au département de sexologie à l’Université du Québec à Montréal et superviseure de stage, et Robert Bastien, chercheur à la direction de la santé publique de Montréal et mentor de santé publique.
Cette recherche est rendue possible grâce une bourse de formation postodoctorale du Programme de formation 4P (promotion, prévention et politique publiques), Réseau de recherche en santé des populations du Québec.